mercredi 23 mars 2016

David, un peintre dans la Révolution

Au cours de notre chapitre sur la période révolutionnaire, nous aurons plusieurs fois l'occasion d'étudier des toiles du peintre Jacques-Louis David.
Voici une petite présentation de ce personnage.

Jacques-Louis David est né en 1748, dans une famille de la bourgeoisie parisienne. Sa mère appartient à une dynastie de maîtres maçons qui fréquente les peintres et sculpteurs.
Son père meurt à l'issu d'un duel en 1757. Il est confié à son oncle, Jacques Buron. En 1764 celui-ci le présente à François Boucher, artiste préféré de Madame de Pompadour, favorite du roi Louis XV. . Le maître, trop âgé, recommande à l'adolescent de suivre les cours de Joseph Marie Vien. L'année suivante, il entre à l'Académie royale de peinture. Après trois tentatives infructueuses, David obtient la consécration en remportant le Grand Prix de Rome avec "Erasistrate découvrant la cause de la maladie d'Antiochus", en 1774. 


David part pour l'Italie l'année suivante et séjourne à Rome à l'Académie de France de 1775 à 1780. Il s’y forme à toutes les techniques (mine de plomb, peinture sanguine...) et trouve un nouvel idéal de rigueur « classique ». De retour à Paris en 1781, il se lance dans la réalisation de peinture représentants des scènes de l'histoire gréco-romaine. Il devient membre de l'académie en 1783.
Dès lors les élèves se pressent dans son atelier. Drouais, l'un de ses élèves les plus doués remporte le Grand Prix de Rome en 1784. David l'accompagne à Rome pour peindre "Le Serment des Horaces", son tableau d'histoire le plus célèbre. Au début des années 1790, il est à la tête du plus grand atelier d'Europe et forme les plus grands peintres à venir.


Durant la Révolution, David est élu député, président de la Convention et même membre du Comité de Sûreté générale sous la Terreur. Le peintre passe alors de l’histoire antique à l’histoire nationale. En 1790, il réalise une grande toile qui commémore l’évènement révolutionnaire du Serment du Jeu de Paume (château de Versailles) du 20 juin 1789 où les députés du Tiers État s’engagent à ne se séparer qu’après avoir donné une constitution à la France.


Puis David vote la mort du roi (1793). Il occupe des fonctions prestigieuses : il est élu à la convention, préside le Club des Jacobins, est membre du comité d'instruction publique et de la commission des arts. En août 1794, David comparait pour avoir fréquenté et partagé certaines idées de Robespierre. Il est condamné et incarcéré jusqu'au 28 décembre de la même année.

Pendant le Directoire, il revient à la peinture classique antique (L'enlèvement des Sabines).

Avec l'arrivée de Bonaparte au consulat, après 1799, les choses changent à nouveau.  David admire Napoléon Bonaparte, général vainqueur. En 1801, son célèbre Bonaparte au Grand-Saint-Bernard montre le héros national, entré dans la légende après Hannibal et Charlemagne.
David est nommé premier peintre le 18 décembre 1805. Napoléon Ier utilise sa peinture pour sa propagande. David retrace alors dans son œuvre les fastes du nouveau régime impérial. Le Sacre de l’empereur Napoléon 1er et couronnement de l’impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804 (musée du Louvre), achevé en 1806, est l’une des œuvres les plus emblématiques de cette période, et une magistrale galerie de portraits.


Par la suite, il réalise de grandes toiles de commande à la gloire de l'empire. Mais, en 1815, il est entrainé dans la chute de Napoléon, et préfère quitter la France. Il peint ses dernières toiles à Bruxelles. Il meurt le 29 décembre 1825. Le gouvernement français de restauration monarchique refusera le rapatriement de son corps. 

Pour admirer les œuvres de ce peintre,  cliquer ICI...

mercredi 16 mars 2016

Les mobilités humaines dans le monde, les flux migratoires

Retrouve la correction de notre activité :


lundi 14 mars 2016

HDA- L'armée des ombres

Un court extrait de la séquence étudiée en classe.

Le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon et le discours de Malraux




Le 19 décembre 1964, un discours solennel fut prononcé lors de la grande cérémonie officielle où André Malraux, ministre de la Culture, fait entrer Jean Moulin au Panthéon des grands Hommes de la République française. Il fait de lui à cette occasion « le symbole » de l'héroïsme français, de toute la Résistance à lui seul en l'associant à tous les Résistants français, héros de l'ombre, connus et inconnus, qui ont permis de libérer la France au prix de leur souffrance, de leur vie, et de leur idéologie de liberté. Ce discours composé et prononcé par André Malraux est souvent considéré comme un des plus grands discours de la République française.
« Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi ; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé ; avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et brouillard, enfin tombé sous les crosses ; avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l'un des nôtres. Entre, avec le peuple né de l'ombre et disparu avec elle — nos frères dans l'ordre de la Nuit… »
« C'est la marche funèbre des cendres que voici. À côté de celles de Carnot avec les soldats de l'an II, de celles de Victor Hugo avec les Misérables, 
de celles de Jaurès veillées par la Justice, qu'elles reposent avec leur long cortège d'ombres défigurées. Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé ; ce jour-là, elle était le visage de la France... »
Ce discours légendaire fut suivi du Chant des Partisans interprété par une grande chorale devant le Panthéon.

vendredi 11 mars 2016

Les mobilités humaines dans le monde

Retrouve la carte de synthèse de notre chapitre les mobilités humaines dans le monde:

Les flux humains Maghreb-Europe

Retrouve le diaporama des documents utilisés dans notre activité les flux humains entre le Maghreb et l'Europe, dans le chapitre les mobilités humaines dans le monde:

mercredi 9 mars 2016

mardi 8 mars 2016

Portraits de résistants : Lucie et Raymond Aubrac

 
 
AUBRAC Lucie et Raymond
Lucie, née le 29 juin 1912, décédée le 14 mars 2007, Raymond, né le 31 juillet 1914, décédé en 2012, s'engagent dès 1940 dans la Résistance à Lyon où ils contribuent à créer le mouvement Libération-sud. Raymond devient membre de l'état-major de l'Armée secrète de Delestraint. Arrêté le 15 mars 1943 par la Milice, il l'est à nouveau par Barbie, le 21 juin, à Caluire, avec Jean Moulin. Il est libéré en octobre par un groupe franc dirigé par sa femme et part en février 1944 pour Londres, puis pour Alger. Lucie est chargée de la mise en place des comités départementaux de libération et déléguée à l'Assemblée consultative provisoire, comme représentante de Libération-sud. Nommé par le général de Gaulle à Marseille, Raymond Aubrac est le plus jeune Commissaire de la République (1944-1945). Ingénieur des Ponts et Chaussées, il entre au ministère de la Reconstruction et s'occupe du déminage du pays (1945-1948), tandis que Lucie, agrégée d'histoire qui avait été révoquée par Vichy, reprend son enseignement.
source: http://www.charles-de-gaulle.org



Retrouve aussi le témoignage visionné en classe : ICI
Et une galerie de portraits de résistants : ICI

Les points de passage stratégique

Voici un exemple de franchissement d'un point de passage stratégique, le canal de Suez, à bord d'un cargo porte-conteneur:

Pour plus de renseignements sur l'histoire du creusement du canal de Suez, CLIQUE ICI

Portraits de résistants


Qui étaient les résistants? Quelles étaient leurs motivations? leurs histoires personnelles? 

Nous avons rencontré plusieurs d'entre eux en classe, qu'ils aient été des FFL ou des résistants de l'intérieur. 

Tu pourras retrouver d'autres portraits et d'autres histoires sur ces trois sites (clique sur les images) :

http://www.francaislibres.net/
Retrouve les 17 jeunes gens embarqués sur le Léopold II en juin 1940, pour continuer le combat depuis l'Angleterre.

http://www.fondationresistance.org/pages/rech_doc/portraits.htm 
La Fondation résistance

http://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/1038-compagnons
Et le site des Compagnons de la Libération

lundi 7 mars 2016

Le régime de Vichy

Les discours des 17 et 18 juin 1940

17 juin 1940, discours de capitulation de Pétain



18 juin, discours d'appel à la résistance de de Gaulle

vendredi 4 mars 2016

La population chinoise

Une petite vidéo d'une minute pour te présenter la population chinoise, étudiée dans notre chapitre Les dynamiques de la population et le développement durable:


jeudi 3 mars 2016

Les délocalisations, H&M

Un autre exemple des délocalisations des FMN, après Nike, avec H&M :


mercredi 2 mars 2016

Nike, une firme transnationale

Dans notre chapitre consacré aux échanges de marchandises, nous avons présenté la firme Nike comme exemple typique de FMN (ou FTN).

Voici quelques informations supplémentaires pour approfondir cet exemple .

Cette marque américaine a été crée en 1972.


Le logo de la marque Nike, le swoosh, représente une virgule à l’envers et à l'horizontal qui inspire l'idée de mouvement, de vitesse. La simplicité de ce logo, et son identification aisée, est déjà un atout pour la marque.

Nike a toutes les caractéristiques d'une grande firme transnationale. Elle est américaine, mais elle a implanté des dizaines de filiales et d'ateliers dans le monde : Nike réalise 1% de sa production aux États-Unis, le reste est fabriqué avec une main-d'œuvre peu qualifiée en Asie: à Taïwan, en Corée du Sud, en Indonésie, en Thaïlande et surtout en Chine (35% de la production totale de chaussures).



Les objectifs des délocalisations des unités de production sont notamment :
          - l'abaissement des coûts de production par l'emploi d'une main-d’œuvre peu couteuse (Asie),
          - l'installation dans des zones franches, c'est-à-dire dans des régions où les États ont aménagé la fiscalité pour attirer les entrepreneurs.

Il est à noter que Nike est régulièrement montrée du doigt pour ses pratiques salariales parfois  immorales. Ainsi, en 1997, Life Magazine publie  une photo représentant un enfant pakistanais cousant un ballon Nike. 


Au Pakistan, un enfant fabricant des ballons est payé 0,15 Euros par ballon... 
Des milliers d' activistes lancent aussitôt une campagne de boycott mondial ! En effet, 80% des ballons de foot cousus à la main sont alors fabriqués au Pakistan par plus de 7.000 (très) jeunes enfants..